
Dis-moi ! Lac..
« J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… les merveilleux nuages ».
Ce murmure baudelairien, cet appel à nos rêves de voyages vibre à jamais dans l’âme des poètes.
Voyageur et poète, Léo Gantelet – rêveur éveillé – au gré des mots, au fil de l’eau, ici davantage au gré de l’eau en allant au fil des mots, nous rappelle à sa manière notre mesure d’enfant. L’enfant que nous avons tous été, avide de ces escapades vers des horizons mystérieux qui nous ramènent toujours, pour nous le faire mieux aimer, à notre village, notre maison, notre jardin…
Léo Gantelet affiche un mérite particulier – qui devrait lui valoir un particulier succès : substituer au cadre attendu du jardin, de la maison, du village, le lac, notre lac « toujours recommencé »…
Des mots nus, simples, directs, bien portés, en contrepoint aux subtiles images de son miroir – ou de son double – Stéphane Gantelet…