Le chant du monde
« Depuis deux mois qu’il est monté au pays Rebeillard pour couper des sapins, le dernier fils de Matelot n’a pas donné signe de vie et l’eau endiablée, gonflée par l’automne, n’a rejeté aux berges du fleuve ni corps ni radeau. Matelot part à sa recherche en compagnie d’Antonio dit Bouche d’or. Aucune tragédie sur le sable des criques, mais à l’orée de la forêt une femme aux yeux verts dont l’image ne quittera plus Antonio et, sur les hautes pâtures qu’ébranle la galopade des taureaux, des guetteurs farouches : avec ses bouviers, Maudru mène la guerre à celui qui a ravi sa fille et blessé son neveu – le besson roux, fils de Matelot. Les forces vives de l’amour et de la mort nouent et dénouent ce drame plein de sève, accordé au chant du monde que rythment les saisons. »
S’il est un livre dans l’œuvre de Giono qui est un hymne poétique à la terre, c’est sans doute Le Chant du Monde. Dans un foisonnement de sons, de couleurs et de paysages, l’homme passe, porteur non seulement de son destin propre mais aussi de ce qui fait corps avec lui, ce qui l’entoure.
Ce CD audio est l’enregistrement en studio du spectacle créé le 5 juillet 2002 au BFM à Genève (Suisse). Dans une évocation fidèle et riche, Le Chant du Monde met en scène : comédien, voix off, musique, bruitages, lumières.
Comédien : Bernard Paccot
Mise en scène : Jacqueline Canal et Bernard Paccot
Musique d’après Les 4 éléments de Stélios Vlavianos et Guy Léonard
Costumes : Géraldine Clément
Régie technique : Jean-Pierre Robart, Émilie Comte
Voix Off : Jacqueline Canal, Régine Degioanni, Hélène Domps, Janette Prost
Le chant du monde de Jean Giono
© Éditions Gallimard, 1934
